Calculateur d'Indemnités
Licenciement ou Licenciement Économique
⚠️ Si votre contrat est un CDD, un contrat d'intérim, un contrat avec une ancienneté inférieure à 8 mois, ou que vous avez été licencié pour faute grave ou lourde, cela n'ouvre pas le droit à l'indemnité de licenciement. Dans certains cas, vous avez le droit aux autres indemnités (indemnité compensatrice de préavis uniquement si la dispense d'effectuer le préavis est à l'initiative de l'employeur).
⚠️ Si vous acceptez le contrat de sécurisation professionnel (CSP), vous n'aurez pas le droit à l'indemnité compensatrice de préavis.
Simulez vos indemnités de licenciement :
Le licenciement est une étape importante dans la vie professionnelle d’un salarié, et il est souvent difficile de comprendre clairement les droits et indemnités associés. C’est pour répondre à ce besoin que nous avons conçu un simulateur performant et intuitif, capable de calculer vos indemnités de fin de contrat en fonction de votre situation personnelle. Cet outil a pour objectif de vous apporter des réponses rapides et fiables, tout en simplifiant vos démarches administratives.
Notre simulateur prend en compte plusieurs aspects essentiels pour vous fournir une estimation complète et précise. En tenant compte des informations spécifiques que vous renseignez, il calcule :
- L’indemnité légale de licenciement : Cette indemnité est calculée en fonction de votre ancienneté dans l’entreprise et de votre salaire de référence. Elle s’applique en cas de rupture de contrat pour motif économique ou personnel, conformément aux dispositions prévues par le Code du travail ou votre convention collective.
- L’indemnité compensatrice de préavis : Si vous êtes dispensé d’effectuer votre préavis, cette indemnité vous est versée pour compenser la période non travaillée. Elle inclut le salaire que vous auriez perçu, ainsi que les éventuels avantages en nature ou primes associés.
- L’indemnité compensatrice de congés payés et RTT : Cette indemnité couvre les jours de congés payés ou de RTT non pris à la date de rupture de votre contrat. Le calcul est basé sur votre salaire brut journalier multiplié par le nombre de jours restants à indemniser.
En utilisant notre simulateur, vous avez l’opportunité d’obtenir une vision globale et détaillée des montants auxquels vous pourriez prétendre. Cette transparence vous permet de mieux anticiper votre avenir financier et de prendre des décisions éclairées, que vous soyez en cours de négociation avec votre employeur ou simplement curieux de connaître vos droits.
De plus, notre outil ne se limite pas à un simple calcul des indemnités. Il vous aide également à comprendre les mécanismes qui régissent ces indemnités, en expliquant les règles légales et conventionnelles qui s’appliquent à votre situation. Vous pourrez ainsi mieux maîtriser les démarches nécessaires pour faire valoir vos droits.
Nous vous invitons à remplir les informations demandées avec précision pour garantir l’exactitude des résultats. Cet outil est entièrement gratuit et accessible à tous, conçu pour répondre aux besoins des salariés dans toutes les situations de rupture de contrat, qu’il s’agisse d’un licenciement, d’une rupture conventionnelle ou de tout autre motif. Simplifiez vos démarches et reprenez le contrôle de vos droits grâce à notre simulateur d’indemnités.
Au sujet du licenciement économique :
Le licenciement économique est une procédure délicate qui survient généralement lorsque l’entreprise fait face à des difficultés financières, technologiques ou organisationnelles. Il s’agit d’une rupture de contrat de travail qui n’est pas liée à la personne du salarié mais à une nécessité pour l’entreprise de s’adapter ou de survivre à des circonstances externes ou internes. Cette mesure, bien que souvent difficile pour les employés concernés, a pour objectif de permettre à l’entreprise de réduire ses charges ou de restructurer son activité.
En pratique, le licenciement économique peut résulter de plusieurs situations, comme une baisse significative du chiffre d’affaires, une réorganisation nécessaire pour préserver la compétitivité, ou encore une cessation partielle ou totale d’activité. Lorsqu’un licenciement économique intervient, l’employeur est tenu de respecter des procédures spécifiques, telles que l’information et la consultation des représentants du personnel, la mise en œuvre de critères d’ordre pour désigner les salariés concernés, et l’élaboration de mesures d’accompagnement telles qu’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).
Les salariés licenciés économiquement peuvent prétendre à des droits spécifiques, notamment une indemnité de licenciement, une priorité de réembauche dans certains cas, et la possibilité d’accéder au Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP). Ce dernier leur offre un accompagnement renforcé vers un retour à l’emploi. Les droits des salariés sont protégés, et en cas de défaillance de l’employeur, l’AGS (Association pour la Gestion du régime de garantie des créances des Salariés) intervient pour garantir le paiement des créances salariales.
Au sujet de la liquidation judiciaire :
La liquidation judiciaire est une procédure qui intervient lorsque l’entreprise se trouve en cessation des paiements et que son redressement est manifestement impossible. Cette procédure vise à organiser la fin de l’activité de l’entreprise ou, dans certains cas, à permettre la cession de tout ou partie de son activité à un repreneur.
L’une des étapes principales de la liquidation judiciaire est la réalisation de l’actif, c’est-à-dire la vente des biens et droits de l’entreprise. Ces fonds servent à rembourser les créanciers, parmi lesquels les salariés occupent une place prioritaire. Les créances salariales, comme les salaires, indemnités de licenciement ou congés payés, sont qualifiées de « super-créances » et sont donc payées en priorité. Lorsque l’entreprise ne dispose pas des ressources nécessaires, l’AGS intervient pour garantir ces paiements.
Dans certains cas, un maintien provisoire de l’activité peut être décidé par le tribunal, notamment pour examiner des offres de reprise et préparer un plan de cession. Ce maintien, limité à une durée de trois mois renouvelable, permet d’explorer des solutions pour sauver tout ou partie de l’activité et préserver les emplois. Si une cession est envisagée, elle peut être totale ou partielle, ciblant des branches d’activité autonomes. Le tribunal privilégie toujours les offres qui garantissent le mieux le maintien de l’emploi et le paiement des créanciers.
Enfin, lorsque toutes les démarches sont achevées, la procédure de liquidation judiciaire est clôturée. Cela marque la fin officielle de l’existence juridique de l’entreprise. Pour les salariés, cette période peut être particulièrement éprouvante, mais elle s’accompagne de garanties juridiques solides pour assurer la prise en compte de leurs droits.
Définition des indemnités :
Indemnité légale de licenciement : L'indemnité légale de licenciement est une compensation financière versée aux salariés en cas de rupture de leur contrat de travail pour motif économique ou personnel, dès lors qu’ils justifient d’au moins 8 mois d’ancienneté ininterrompue dans l’entreprise. Elle est calculée en fonction de l'ancienneté du salarié et de son salaire de référence, en respectant les dispositions prévues par le Code du travail ou, si elles sont plus favorables, par les conventions collectives applicables.
Indemnité compensatrice de préavis : L'indemnité compensatrice de préavis est due au salarié lorsque son contrat de travail est rompu sans qu'il ait à exécuter son préavis, par exemple dans le cadre d'une dispense de préavis décidée par l'employeur ou en cas de liquidation judiciaire de l’entreprise. Elle correspond au montant des salaires que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé pendant la durée normale du préavis. Cette indemnité inclut également les avantages en nature ou primes habituelles.
Indemnité compensatrice de congés payés et RTT : L'indemnité compensatrice de congés payés et RTT est destinée à compenser les jours de congés payés ou de RTT non pris par le salarié au moment de la rupture de son contrat de travail. Le calcul prend en compte le salaire brut journalier du salarié multiplié par le nombre de jours restants à indemniser. Cette indemnité est particulièrement utile pour les salariés ayant accumulé des droits à congés ou RTT non utilisés au moment de leur départ.